Le 1.4.63, l'Aspirant Mécanicien DUCREUX se présente pour embarquer à la 9F. Tandis qu'il fait ses visites, arrivent quelques civils à l'aspect très britannique : C'est une "délégation du Canada" venue inspecter l'Alizé en vue d'en étudier l'achat par la Royal Canada NAVY. Le LV SCHMIT, qui joue le rôle du commandant de Flottille, invite DUCREUX à profiter de l'occasion pour prendre contact avec la Flottille. Au cours de la visite du hangar on vient annoncer au "Commandant" qu'il est demandé au téléphone. DUCREUX, qui n'a jamais vu d'Alizé et parle peu l'anglais, se retrouve seul aux prises avec les questions insidieuses et anglo-saxonnes des "Canadiens". Les mécaniciens crasseux qui traînent sur l'aire de visite ne semblent pas avoir d'idées très précises sur l'entretien de l'Alizé (EV GUILBAUD et BRANNELEC vêtus en SM et QM).

Quand le chef de la délégation (LV ROCHARD) demande à essayer un avion en vol, les "mécaniciens" trouvent cela normal et DUCREUX, sans aucun équipement, se retrouve au côté d'un étranger ne parlant pas français dans un Alizé qui zigzague de manière mal assurée sur les chemins de roulement. Faisant preuve d'autorité il donne l'ordre de rentrer au parking. Le "Canadien" (qui de toutes façons n'a pas l'autorisation de décoller) s'exécute de mauvaise grâce.

Sur le parking le "Commandant" passe un savon à DUCREUX, le rendant responsable de cette équipée. Les "Canadiens" sont furieux. Ils partent en annonçant qu'ils feront un rapport défavorable. Le "Commandant" rend compte par téléphone au "Commandant de la Base" en accusant DUCREUX. Celui-ci a un entretien avec le "Médecin" (LV DE KERANGAL) qui, sous prétexte de lui remonter le moral, lui dépeint son avenir dans la Marine sous des couleurs les plus sombres.

Une voiture emmène l'Aspirant vers la "Villa du Commandant", qui se révèle être le Carré où tout l'Etat Major de la Flottille, qui a repris les uniformes et fonctions habituels, l'attend autour de quelques bouteilles de champagne.