Pendant la période où il a armé la 9F, l'Alizé était destiné principalement à la lutte anti-sous-marine. Il disposait pour la détection du radar DRAA-2A, de roquette éclairantes et de bouées sonores (passives d'abord, puis JULIE en 1962). L'arme d'attaque principale était la torpille ASM autoguidée (Mk-43, puis Mk-44), et éventuellement les grenades ASM.

L'objectif principal : le sous-marin

schnorchel

Ses missions secondaires étaient l'éclairage de la force navale (avec utilisation du détecteur de radar ARAR) et de multiples servitudes allant du transport de personnel et de courrier au remorquage de manche-cible.

et le SAR.

En 1964-65, une première modernisation porte notamment sur le système de navigation Crouzet et l'emport de missile filo-guidés AS-12 pour l'attaque d'objectifs de surface, notamment des vedettes rapides. L'emport de roquettes était aussi possible, mais rendu aléatoire par l'absence de viseur. Par contre les vieilles grenades ASM se révélèrent dévastatrices contre les navires de surface lorsqu'elles étaient lancées à proximité de la coque.

Aux missions précédentes s'ajoutérent le PGA (Poste de Guidage Avancé), c'est à dire le guidage des avions d'assaut sur objectifs terrestres, et le relais radio (permettant à une force navale de communiquer avec des émetteurs de faibles puissance).

Pendant les campagnes dans le Pacifique, la 9F exécuta également des missions de remorquage de manches et de tir de missiles-cible ECA-57 pour l'entraînement des canonniers des bâtiments (missions exécutées normalement par les escadrilles de servitude).

A ces missions s'ajoutaient évidemment le transport de personnel, de matériel et de courrier, ce qui amena les Alizé de la 9F a se poser sur de multiples aérodromes un peu partout sur la planète.

Après 1970, les missions des flottilles 4F et 9F évoluèrent encore plus vers l'intervention contre des objectifs terrestres ou maritimes (guidage de strikes et attaque). [Aviation de Sûreté et d’Appui Embarquée]